Paroles, musique, guitare, voix : Alain Galatis
Enregistrement : Pack, Royal studio, Lausanne
Dessin : Dora Formica
Ça ne sert à rien de faire du foin
Quand tu es sur la paille
Ça ne sert à rien de porter un toast
Quand tu reçois un pain
Ça ne sert à rien de tenir la chandelle
Si tu as vendu la mèche
Avale ta salive
Ravale ta façade
Attention les volcans brûlent les feux
Et les piétons trinquent
Au Parthénon, tu frises le ridicule
Au Pirée ça ne fait qu’empirer
A Alexandrie tu piques un fard
Assis au milieu des momies
Sur le matelas tu cherches les mythes
Aphrodite, Athéna
Avale ta salive
Ravale ta façade
Attention les volcans brûlent les feux
Et les piétons trinquent
Raconte-lui encore ton odyssée
Perdu au fond des verres
Dans quel dessein te confesser
Toujours à ses genoux
Tu t’es battu contre l’éphémère
Battu contre les courants d’air
Tu t’es battu contre l’éphémère
Reviens quand tu veux
Comme une mygale à Pigalle
Tu déjeunes frugal
De fruits défendus
Tu te défends d’avoir faim
Mais tu reconnais qu’à la fin
Les corps se creusent
Priorité aux sens interdits
Tu cèdes le passage
A se damner les yeux devant
Tant de beauté
Comme une mygale à Pigalle
Tu assures fatal
Les rencontres éphémères
Tu te piques à ce jeu
Des animaux qui se cabrent
Et tu cherches les failles
Priorité aux sens interdits
Tu cèdes le passage
A se damner les yeux devant
Tant de beauté
Comme une mygale à Pigalle
Tu arpentes égal
Les trottoirs détrempés
Et tu défailles létal
De te perdre encore
Aux figures du désir
Priorité aux sens interdits
Tu cèdes le passage
A se damner les yeux devant
Tant de beauté
Sous l’aile prisonnière
elle se frotte au crépuscule
Elle lance la machine
Elle sirote la chanson
A l’âge ingrat de se battre
Jamais elle ne remercie
Le temps de la chute
Elle fait chut du bout des lèvres
Le temps de la chute
Elle remarque les détails
et la terre s’approche
et les senteurs s’élèvent
Mordre la poussière encore et encore
Mordre la poussière encore et encore
Loin des ondes
Elle chavire un peu plus
J’avais trouvé la raison
J’avais compris la mission
C’était là le désir
Des arbres et des herbes
Le temps de la chute
Elle fait chut du bout des lèvres
Le temps de la chute
Elle remarque les détails
et la terre s’approche
et les senteurs s’élèvent
Mordre la poussière encore et encore
Mordre la poussière encore et encore
Sous l’aile prisonnière
elle se frotte au crépuscule
Elle lance la machine
Elle sirote la chanson
A l’âge ingrat de se battre
Jamais elle ne remercie
Le jour dérive comme
La nuit sombre
Et l’heure est venue
De perdre le contrôle
Maintenant s’accomplissent
Les missions de la déraison
Maintenant faillissent
Les armées de promesses
Admire encore une fois
Le frémissement des corps
Admire encore une fois
Les gouttes de sueur
Tu regrettes l’attitude
Et tu loues l’altitude
Tu empruntes la posture
Que cessent ces simagrées
Sans effort et sans peine
Tu ravis la vision
Des êtres chers
Qui longèrent ta route
Assis au crépuscule tu guettes
Les animaux du sommeil
Dans l’attente des griffes
Dans l’attente des départs
Et ce soir les flammes
Te lèchent les mains
Ce soir les flammes
Te caressent le dos
Et ce soir le soleil se couche
Dans tes bras
Ce soir le soleil se couche
Dans tes bras
Il pleut et elle plut
Elle plut tant et plus
Que pleuve encore
Le temps mauvais
Ne lui importe plus
Il plut et elle pleut
Elle pleut des nuages
Elle tambourine sur les toits
Elle ruisselle le long des murs
Vienne la pluie des jours heureux
Vienne les averses de souvenirs
Sur les visages réjouis
Il se recueille devant la pluie
Qui goutte entre ses mains
Et il goûte à l’indifférence
De ne plus se soucier de rien
Il pleut et elle plut
Elle plut tant et plus
Que pleuve encore
Le temps mauvais
Ne lui importe plus
Le visage pâle, il s’évanouit dans la nature
Le visage pâle, il disparaît en silence
Il fait le fort sans avenir,
Il fait le mort sans un soupir
Le visage pâle, il écoute les indiens
Crier crier sans réserve
Dans quel but marquer des buts ?
A quelle tribu payer son tribut ?
Dans quel but faire le tri ?
Suivez la flèche jusqu’aux indiens
Faites diligence au fond du canyon
Au signal aspirez la fumée
Longtemps, longtemps il a cru
Monter monter les chevaux à cru
Longtemps, longtemps il a rêvé
aux tatoos tabous des totems
C’est promis promis fini les promesses
C’est juré juré fini les jurons
C’est couru fini les jupons
On se cavale sans couverture
On se cravache sans doublure
Je me suis gouré, gouré pas la peine d’attendre
Pas la peine d’attendre l’issue du match
J’étais bourré, bourré, j’ai débourré
J’ai débourré un cheval de retour
Enfin enfant tu te pavanes parmi les défunts
Enfin enfant on reconnaît tes mérites
Téméraire le long des bras
Tu te laves à la source des soupçons
Jamais enfant tu n’as rêvé pareille ambition
et tu tâtonnes enfant dans le noir
sans savoir à quoi ressemble l’abandon
Sur qui veiller désormais
Enfin enfant tu te pavanes parmi les défunts
Tu ériges enfin les sépultures
Ici reposent émérites
les corps et les âmes
Assoupis avant l’heure
Enfin enfant tu te pavanes parmi les défunts
Pou preuve enfant de ton repentir
Tu veux la mission ardente
Tu veux mordre la fin du désir
Enfin enfant tu te pavanes parmi les défunts
et tu t’inventes enfant à la fin un destin
On se lave les yeux au soleil des solitudes
Trop de prédateurs rendent la vie sauvage
Ici on courtise les éléments
Mais on flirte avec le vide
Maintenant tu as des renvois dans l’ascenseur
Tu t’attends au vertige
Tu t’attends au pire
Mais tu tombes toujours de haut
Toujours tu tombes de haut
Toujours tu tombes le haut
Tu lèves les sourcils, tu lèves les yeux
et tu relèves la tête
Facile de comprendre les raisons
Facile de sentir l’éclosion
Maintenant tu as des renvois dans l’ascenseur
Tu t’attends au vertige
Tu t’attends au pire
Mais tu tombes toujours de haut
Toujours tu tombes de haut
Tu tombes le haut
Tu entends le silence hurler dans ta tête
Tu partages les révolutions manquées
à genoux tu préfères ce que tu fais
Tu préfères les quatre fers en l’air
Maintenant tu as des renvois dans l’ascenseur
Tu t’attends au vertige
Tu t’attends au pire
Mais tu tombes toujours de haut
Toujours tu tombes de haut
Toujours tu tombes le haut
On évolue au fond des gouffres
Sous des formes primitives
On nage dans le noir et on attend son heure
Mais l’heure passe sans qu’on la voie
On évolue au fond des gouffres
Sous des formes primitives
On questionne les amibes
Et on ronge son frein
A qui le tour de passer devant
On évolue au fond des gouffres
Sous des formes primitives
On croise des cellules révolutionnaires
Qui font exploser des bulles
Dans leur Perrier
On évolue au fond des gouffres
Sous des formes primitives
Du plancton entre les dents
On jure ses grands dieux
Des vertus de la destruction
On évolue au fond des gouffres
Sous des formes primitives
On coule avec les messies
Des temps nouveaux
Qui prédisent la fin des temps
On évolue au fond des gouffres
Sous des formes primitives
On s’endort sur les lauriers humides
On rêve aux lendemains souriants
Mais seule la boue nous attend
Tu te convertis au répit
Tandis que de dépit
Elle retient son souffle
Tu te convertis à la tendresse
Tu te convertis à recevoir les coups
Vois-tu ce que tu vois
Ce que tu vois s’évanouir
Ce que tu vois est la brume du désir qui se dissipe
Mais Les nuits douces tu suspends ton vol
Au dessus des parcs au dessus des maisons
Les nuits douces tu suspends ton vol
Au dessus des parcs au dessus des maison
Vois-tu ce que tu vois
Qui se drape dans le mensonge
Tu n’as pas le choix de choisir
Mais tu choisis de ne pas choisir
Ce n’est plus l’heure du repentir
Juste l’heure de repartir
Vois-tu ce que tu vois
Ce que tu vois s’évanouir
Ce que tu vois est la brume du désir qui se dissipe
Mais les nuits douces tu suspends ton vol
Au-dessus des parcs au-dessus des maisons
Les nuits douces tu suspends ton vol
Au-dessus des parcs au-dessus des maisons
Copyright : Alain Galatis – Ezra Vaust
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